Blog
Les oscillateurs sont des composants indispensables pour les mécanismes de synchronisation temporelle. Ce sont eux qui marquent le passage du temps et font la qualité des horloges d’un système. Plus un oscillateur est précis et moins l’horloge se décalera dans le temps. Il n’existe cependant pas un type d’oscillateur idéal pour tous les cas de figure.
Il est aujourd’hui rare de trouver une application qui implique qu’une seule machine. La plupart des tâches réalisées impliquent la communication entre plusieurs équipements. Dès lors que des machines doivent communiquer entre elles, il est important que leurs horloges soient synchronisées pour qu’elles puissent s’accorder sur l’ordre et la durée des évènements.
La synchronisation temporelle est très importante pour des applications industrielles de nombreux secteurs. Le secteur de l'énergie ne fait pas exception. L'utilisation d'un temps précis et fiable est nécessaire pour améliorer la fiabilité, la sécurité, prédire et prévenir les pannes, facturer la consommation, ainsi que tester et vérifier le fonctionnement des dispositifs de protection dans les systèmes de production et gestion de l’énergie.
Dans le domaine de la sécurité, la vidéosurveillance est cruciale pour la protection des biens et des personnes. Cependant, pour que les enregistrements vidéo soient fiables et admissibles en justice, il est essentiel qu’ils soient horodatés de manière précise et synchronisée. Pour remplir cet objectif, l’utilisation de serveurs de temps est nécessaire.
Pannes et défaillances sont inéluctables pour les réseaux et équipements. C’est également le cas pour les mécanismes de synchronisation temporelle sur lesquels reposent divers services et applications. S’il est impossible de rendre un réseau totalement tolérant aux pannes, il est possible, avec une bonne planification, de le rendre résistant à un nombre conséquent de défaillances.
Le concept de Zero Trust Network, apparu en 2010, présente une nouvelle manière de penser la sécurité des réseaux informatiques. Il s’oppose à la vision classique qui consiste à maintenir les attaquants à l’extérieur du réseau, et qui fait de l’intérieur du réseau une zone assez peu sécurisée. Avec cette vision plus ancienne, une fois qu’un attaquant a réussi à pénétrer le réseau, il devient difficile de le suivre et de l’empêcher d’accéder à l’intégralité des ressources.
A partir de 2025, une nouvelle directive de cybersécurité (NIS 2) entrera en vigueur. Applicable en France et en Europe, ce texte promet un durcissement des obligations pour les entreprises avec de nouvelles exigences pour la protection des données et la mise en conformité. Une des nouveautés avec la réglementation NIS 2 (SRI 2 - Sécurité des Réseaux et des systèmes d’Information en français) est l’élargissement du périmètre de son application incluant ainsi plusieurs milliers d’organisations et une estimation de 160.000 institutions en Europe. Face à la recrudescence de la cybercriminalité, cette nouvelle application de la réglementation vise à renforcer la protection des systèmes d’information, des réseaux informatiques et des données.
Le protocole NTP permet de diffuser une information temporelle au sein d’un réseau, pour s’assurer que toutes les horloges d’un réseau sont synchronisées avec un décalage acceptable. Ce protocole fait partie des premiers à être apparu et à rencontrer un très grand succès. NTP est facile à mettre en place puisqu’il fonctionne sur le réseau Internet et qu’il existe des serveurs publics pour récupérer l’heure.
Le besoin de synchronisation horaire est omniprésent dans les entreprises du secteur industriel, où la précision des opérations peut impacter significativement la sécurité, la productivité et les coûts. Des technologies telles que NTP, IEEE 1588v2 (PTP), ou encore IEEE 802.1AS sont essentielles pour synchroniser, entre eux ou sur des horloges de référence, des systèmes présents sur un même réseau.